Prévu depuis de longue date, un imprévu nous devions faire chapitre dans le berceau de la confrérie, la ferme Lorette.
Le premier porcelet de la confrérie avait été élevé dans cette ferme et avait été sacrifié pour la naissance de la confrérie.
Nous étions alors en 1976
DISCOURS D'OUVERTURE DU 40ème CHAPITRE
DES COCHONEUX DE LA SEILLE
Les années défilent à toute vitesse et je me rappelle que
nous étions rassemblés tout à coté dans l’Eglise Saint Martin
pour notre dernier chapitre. C’est comme si c’était hier.
Ces années ne nous avantagent pas et nos groupes se réduisent.
Par fatigue, par lassitude et les Cochoneux ne sont pas en reste.
Nous avons perdu deux membres cette année avec Marinette et Paul qui ont fait leur révérence et je veux devant vous réunis aujourd’hui les remercier pour leur engagement à la cause des Cochoneux.
Faire adhérer les jeunes générations à nos causes est une tâche bien compliquée.
Cette vie effrénée qui nous guide dans une forme de précarité, nous fait observer qu’à l’aire d’Internet et du Smartphone,
appareils au combien magiques, les gens d’aujourd’hui ont des millions d’amis au tour de la planète et de moins en moins au bout de leur rue.
Ils papillonnent et butinent nos fêtes sans grande adhésion.
Pourtant le monde des confréries, par ses engagements, est, parmi les associations en France et à l’Etranger, certainement celui qui réussi à réunir autant de monde presque tous les Week-End.
Autour de thèmes tous simples que sont :
La convivialité, le savoir-vivre, les traditions, le partage voire le désintéressement
Par votre présence aujourd’hui, soyez-en remerciés.
Le Combat continu.
« S’amuser sérieusement »
c’est notre devise !
Alors Allons-y !
Commençons par savoir si notre cochon et notre vin sied à notre
palais.
Et pour ce faire j’appelle devant vous
Etienne Defeyter Grand Tonnelier
Michel Nimeskern Grand Argentier
Paul Dorvaux Grand Gousier
Que l’on amène le cochon
Et qu’on leur fasse déguster
Que l’on serve le vin
J’appelle Isabelle Stenger
Un peu seule devant cette assemblée
Suite au changement du lieu de cette cérémonie.
Elle aurait dû être en bonne compagnie
Avec l’hôte prévue pour cette année.
Au terme d’un apprentissage d’un an
Isabelle a été jugée digne de porter l’habit des Cochonettes.
Qui sont heureuses d’intégrer cette jeunette
La voilà devant vous dans le rôle de la vedette.
Un peu de sang neuf dans les rangs des Cochoneux
Car les autres comptent surtout sur les rebouteux.
Isabelle va rejoindre la clique des Cochonettes
Au lieu de rester à la maison à repasser culottes et nuisettes.
Que dire sur elle sans la faire rougir,
Elle coud pas, elle cuit pas, elle fume pas, mais elle…
Non, ça j’ai pas le droit de le dire
Au risque de voir son William de mari me voler dans les ailes.
Elle a encore un peu de mal à quitter sa maison
Pour protéger ses oisillons.
Vincent et Rémy ses petits diablotins
Qu’elle élève dans du satin
Mais derrière son sourire et son regard amusé
Elle peut être drôle par moment
Voir chanter un peu quand elle est lancée
Surtout quand elle a bu un coup de blanc.
Parmi les Cochoneux, je suis comptant de te compter
Et comme, dans la confrérie William est Grand Fromager
Réunis encore sur nos fêtes, on te tiendra à l’œil
Chez nous, tu seras Gente Dame des Feuilles.
Bienvenue parmi nous Isabelle
Les Intronisations des Confréries
au nombre de 22
Françoise recoit la Médaille de la Fédération des Confréries du Grand Est des mains de Jean Pierre Roussel
PHOTOS CHOISIES